Aujourd’hui nous allons nous livrer à une petite expérience, un unboxing au format texte. Pour ceux qui préfèrent la vidéo, vous êtes couverts puisque Saihtam, membre de Colorfulminis a réalisé un unboxing de Kingdom Death : Monster qui sera très bientôt publié sur DiceRoller TV !

Qu’est-ce que Kingdom Death : Monster (KDM) ?

KDM est un jeu coopératif pour 1 à 4 joueurs, qui incarnent des survivants dans un monde étrange d’obscurité quasi-absolue. Pour survivre et faire grandir leur campement, les joueurs doivent chasser différents monstres extrêmement dangereux, qui une fois vaincus pourront être dépecés. Ceux qui ont joué au jeu vidéo Monster Hunter trouveront des thèmes familiers. Entre les chasses, les joueurs retournent à leur campement et sont soumis à divers événements aléatoires… Le jeu se déroule en campagne (d’une trentaine de sessions), alternant les chasses avec diverses confrontations face à des monstres spécifiques.

KDM est aussi une oeuvre incroyablement ambitieuse, avec l’étiquette de prix associée… La première version a rencontré un vif succès, ce qui a conduit le créateur Adam Poots à lancer début 2017 sur Kickstarter une version 1.5. Avec une très bonne organisation pour une campagne de cette ampleur, les boîtes du Core Set (première vague) ont commencé à arriver chez les backers.

Le carton du « Core Set ».

La première chose qui frappe, c’est le caractère absolument massif du jeu. Rien que la boîte du Core Set pèse plus de 8,5kg !

Voici une photo avec un téléphone à côté pour se rendre compte de l’échelle.

 

Ouverture de la boîte

Armé de mon fidèle cutter +1, je me suis lancé dans l’ouverture… Après tout nous sommes ici pour ça !

Premier étage de la boîte, les figurines, avec une petite URL pour l’assemblage… En effet, tout comme chez Games Workshop, nous sommes ici très loin des jeux « pick up & play », les figurines nécessitent un vrai travail de précision pour l’assemblage. Nous y reviendrons. 🙂

La boîte des grappes de figurines, intimidante.

En dessous des figurines, un plateau de jeu double face, et des planches de jetons.

Le plateau double-face, utilisé pour les phase de chasse et de campement.

Les planches de jetons.

Sous les jetons, on arrive au plateau principal, celui utilisé pour les phases de confrontation (showdown).

L’énorme plateau de confrontation.

Sous le plateau de jeu, on trouve le reste des composants, à savoir :

  • de très, très nombreuses cartes (nous les verrons en détail dans la partie qui y est consacrée)
  • les feuilles de suivi de la campagne et des personnages
  • le superbe livre de règle en hardbook

Le dernier étage de la boîte.

Les dés et quelques cartes.

Le livre de règles.

L’insert thermoformé, très spacieux et bien conçu.

Les figurines

Vous vous rappelez cette énorme boîte de figurines mentionnée plus haut ? Il est temps d’y revenir…

Ah oui quand même !

La boîte de figurines contient 19 grappes, plus un sac de socles allant de 30mm à 100mm…

Une vue un peu plus éclatée du contenu.

Quelques-unes des nombreuses grappes.

Le nombre de grappes vient de la customisation quasiment infinie de KDM, puisque chaque équipement (armes, armures) mis sur un personnage peut être représenté sur les figurines. Evidemment, comme l’assemblage requiert de la colle, il faut bien choisir la configuration qu’on veut représenter… Ou alors sombrer dans la folie et se lancer dans la magnétisation des pièces, ce qui est une sorte de jeu dans le jeu. Nous nous y intéresserons peut-être dans un article ultérieur.

Les grappes de la figurine du Phoenix, la plus volumineuse de la boîte.

Zoom sur une aile du Phoenix, pour montrer la qualité de la gravure.

Une grappe de pièces pour les survivants.

Zoom sur quelques armes.

Pour quelques exemples de figurines finies, je vous encourage à aller voir sur :

Il est clair que l’assemblage des figurines de Kingdom Death sera un challenge, mais que le résultat sera à la hauteur des attentes, avec des figurines de toute beauté. Le défi de la magnétisation risque aussi de s’avérer… intéressant.

Les cartes

Ah, le grand moment pour le sleeveur compulsif que je suis, les cartes. Kingdom Death : Monster contient un nombre absolument ahurissant de cartes, voyez plutôt :

La tour de Pise version KDM.

Chaque monstre représenté dans le jeu KDM dispose de 2 ou 3 types de cartes, utilisées pendant la séquence de confrontation :

  • les cartes d’intelligence artificielle (AI)
  • les cartes d’emplacement de coup (HL)
  • pour 3 des monstres; les cartes de ressources (représentant les différentes parties du corps dépecé)

L’ensemble des cartes taille « standard » du jeu.

Zoom sur les cartes du Lion Blanc, premier monstre rencontré.

Les cartes d’AI sont utilisées pour savoir quelle action le monstre entreprend durant le combat :

Une carte IA du Lion Blanc.

Les cartes Hit Locations indiquent comment se comporte le monstre en cas de blessure, ainsi que les effets des coups critiques :

Le Lion Blanc frappé à la queue.

Et les ressources sont assez simples à comprendre :

Une fourrure de lion blanc, ce qui laisse à penser que PETA va bientôt faire un procès à Adam Poots pour cruauté envers des animaux imaginaires.

KDM utilise aussi de nombreuses petites cartes, pour l’équipement ramassé/construit par les survivants :

Si j’ai bien suivi, les petites zones de couleur sur le côté des cartes servent à obtenir des bonus en plaçant les cartes correctement sur les feuilles des survivants.

Conclusion

Kingdom Death : Monster est effectivement un jeu… monstrueux notamment par la démesure de son matériel.

Un aspect sur lequel je ne me suis pas trop étendu est le caractère assez « adulte » du jeu, avec notamment une imagerie parfois assez choquante (nudité partielle ou totale, démembrements…). Chacun se fera son idée sur ce point.

J’espère que vous avez apprécié cet essai d’unboxing au format texte. J’ai essayé de laisser un maximum de place aux images. Prochaines étapes pour moi, sleever toutes les cartes, assembler les premiers survivants et le Lion Blanc pour une partie de test, après quoi je pourrai me lancer dans la folie de la magnétisation et la peinture (a priori il est très difficile de combiner figurines magnétisées et peinture dans ce jeu, mais je compte essayer).