Alors que le Kickstarter de Conan ne devrait plus trop tarder à être livré sera livré en novembre, j’ai profité de mes vacances pour lire les premières nouvelles du recueil Conan le Cimmérien, et cela m’a permis de renouer avec l’origine réelle du personnage.
Le Conan originel donc, celui de Robert E. Howard, et non pas l’archétype campé par Schwarzie dans le film connu de tous. Il est justement intéressant de voir d’où vient réellement Conan, et de constater notamment que sa nature profonde n’est pas celle d’un barbare écervelé et épris de sang en permanence.
Comme l’explique très bien ce blog, Conan est avant tout un être aspirant à la liberté, et loin d’être stupide, il est surtout pragmatique, et vif aussi bien d’esprit que de corps. Plus agile et rapide que body-buildé, il est néanmoins puissant et fort.
Ses aventures sont très captivantes à lire car chaque nouvelle (ou presque) nous emmène dans un décor nouveau : donjon infesté de monstres gigantesques, île déserte envoutée d’esprits Lovecraftiens, épopée maritime sur un bateau de pirates, Conan vit des centaines d’aventures toutes plus épiques les unes que les autres.
Seule ombre au tableau : le manichéisme du décor, avec une figure masculine incarnant force, courage et initiative, et celle féminine se retrouvant constamment reléguée à la peur, la faiblesse et le besoin de protection. Les femmes sont d’ailleurs systématiquement nues, n’ayant parfois qu’un simple collier comme « vêtement ». On notera qu’elles tombent également toutes sous le charme irrésistible de Conan, s’offrant à lui telles de pauvres petites créatures nymphomanes.
Ce côté est particulièrement agaçant, mais il faut faire abstraction de la chose et remettre en perspective l’époque à laquelle est écrit le texte, période pour le moins machiste.
Ce point mis de côté, lire les nouvelles de Conan permettra au joueur de s’imprégner plus profondément dans les racines du personnage de prendre toute la saveur du jeu de Monolith, puisque ce dernier revendique un background directement issu des nouvelles.
On aura donc ainsi le plaisir de jouer des personnages dont on aura lu l’histoire préalablement.
Bonne lecture !
A noter également que le mythique film revient sur nos écrans en 2017, sous le doux nom de Conan the Destroyer, de quoi boucler la boucle !
« et non pas l’archétype campé par Schwarzie dans le film connu de tous ».
Ha non ! Je ne suis pas d’accord sur le premier film. Il est beaucoup plus profond que ça.
Alors, ne me méprends pas cher Reck 😉 Je ne dis pas que le premier film est mauvais, ni que Schwarzie incarne un débile profond, mais as-tu lu quelques nouvelles de Conan ?
Ce n’est pas le même personnage. Conan n’est pas une montagne de muscles gavé de protéines en poudre, il est agile, rapide, svelte et puissant. Donc pour moi, il serait plus de la morphologie d’un CrossFiteur que d’un BodyBuilder, par exemple, plus comme les héros du film 300.
Tu vois ce que je veux dire ?
Mais soyons clair : J’ADORE ce premier Conan avec Arnold ! 🙂