Ce billet fait partie d’une série consacrée à la peinture de toutes les figurines de Warhammer Quest Silver Tower.
Premières recherches
Cette semaine je m’attaque à un gros morceau : les six Tzaangors du jeu. Ce sont des homme-bêtes de Tzeentch, et je dois dire que les figurines sont magnifiques. La pose, le dynamisme et les détails font de ces personnages des ennemis que l’on a envie d’affronter !
Par la même occasion, ce sont des figurines que l’on ne veut pas gâcher. J’ai donc pris plusieurs décisions avant de m’y attaquer : tout d’abord, ne pas assembler entièrement les figurines, car leur pose justement très dynamique rend l’accès de plusieurs parties difficile. Pas envie de me retrouver coincé avec mon pinceau comme c’était trop le cas sur les Skavens.
Ensuite, après avoir lu plusieurs chapitre du Grand Livre de la Peinture sur Figurine, j’ai décidé de changer ma technique, et de partir sur une sous-couche de blanc au lieu du noir habituel. Petite prise de risque car je sors de ma zone de confort, je suis habitué au noir, et surtout, à peindre du sombre vers le clair. C’est finalement la technique communément enseignée pour le tabletop.
Mais mes récentes lectures m’ont interpelé : pour réaliser des couleurs profondes, et des dégradés fins, il vaut mieux peindre avec des lavis successifs extrêmement dilués, on y arrive mieux en allant du clair vers le foncé.
En effet, il est plus facile d’assombrir une couleur avec un lavis que de l’éclaircir. La sous-couche blanche permet de peindre une couleur très claire rapidement (quelques lavis suffisent), puis de peindre des lavis un peu plus sombre progressivement, dans les creux. Rien n’interdira de terminer par une shade, mais uniquement dans les parties les plus profondes et les contours.
Je me suis donc décidé à tenter l’expérience sur le premier Tzaangor, et même si je suis loin de la fin j’ai déjà compris deux choses :
- je ne terminerai jamais les 6 Tzaangors cette semaine, donc mon planning va être revu (pas grave, je préfère mettre plus de temps et bien peindre que l’inverse)
- je crois que je ne reviendrai jamais à la sous-couche noire !
Pour comprendre mon propos, je vous laisse avec une première galerie qui présente l’avancée du premier Tzaangor.
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Je retravaillerai sûrement son bec, en faisant un dégradé du beige vers le noir, mais ça sera pour plus tard. Il faut aussi que je reprenne un peu la peau, il y a quelques tâches de shade à corriger, mais rien de grave.
Verdict : j’aime beaucoup la luminosité de ce bleu, je n’ai jamais réussi une peau aussi profonde lorsque je partais d’une base noire, car j’avais des couleur très « solides », pour pouvoir recouvrir le noir proprement. Il me semble donc que partir sur du blanc permet une plus grande finesse dans la richesse de la couleur finale, lorsque l’on parle de couleur claire, comme c’est le cas ici.
Premier Tzaangor terminé
Quel plaisir lorsque l’on assemble les deux parties d’une figurine, et qu’on réalise alors le rendu final… Quel plaisir quand le rendu ressemble à ce premier Tzaangor ! Pas besoin d’un long discours, la photo qui suit parle d’elle même, je crois !
Je suis très content de cette technique de peinture, mes idées se confirment et je vais traiter tous les tzaangors suivant de la même manière. Mais cette fois-ci en lot.
Peut-être que je ne vais pas être si en retard finalement !
Et de deux !
Voici un second Tzaangor. J’adore ces figurines… Elles sont… envoutantes.
Fin de la session
Voilà, après deux semaines les six Tzaangors sont peints ! Ces figurines sont très imposantes et demandent pas mal d’attention, mais que de plaisir à peindre ces hommes-bêtes de Tzeentch !