Le Stormcast Eternal face à des Acolytes de Tzeentch

Le Stormcast Eternal face à des Acolytes de Tzeentch

Dans sa frénésie de publication de jeux de plateaux et de figurines autonomes, voilà que Games Workshop s’attaque a un de ses plus anciens classiques : Warhammer Quest. Le jeu a beaucoup fait parler de lui ces dernières semaines, et il est désormais disponible en précommande sur le site de l’éditeur. La date de disponibilité est le 21 mai prochain. 

YouTube player

Le Background

Voici ce que la page officielle du jeu nous apprend sur l’histoire de Silver Tower :

L'invocateur du Chaos et ses familiers, maître de la tour d'argent.

L’invocateur du Chaos et ses familiers, maître de la tour d’argent.

La légende de la Silver Tower suscite l’effroi et l’émerveillement à travers les Royaumes Mortels. Il y est question d’une bande disparate de champions du bien et du mal, réunis par le destin face à l’horreur démentielle du domaine mouvant du Gaunt Summoner de Tzeentch. C’est une légende faite de bravoure, de vaillance, de traîtrise et de félonie. De travail d’équipe, de succès, et de chasseurs de trésors bredouilles.

Certains se risquent dans la Silver Tower pour obtenir un présent du Gaunt Summoner, d’autres veulent apprendre son vrai nom pour pouvoir le détruire. Tous doivent affronter des monstres sinueux dans d’étranges dédales truffés de pièges, et résoudre des énigmes bizarres avant d’avoir la moindre chance de se mesurer à sa sorcellerie. Les plus grands champions, ceux qui deviennent plus puissants à mesure qu’ils résolvent les secrets de la Silver Tower, n’ont aucune garantie de survivre à un tel obstacle – mais ils persistent, appâtés par les richesses, le pouvoir et la liberté qu’ils pourraient y gagner. Même si pour chaque épopée à l’issue glorieuse, une autre tourne court, et s’achève dans le désespoir et la folie…

Un background classique donc : des aventuriers s’engouffrent dans un lieu clos, attirés par l’appât du gain.

Le système de jeu

Le jeu est coopératif, car chaque joueur contrôle un personnage s’aventurant dans la tour, les monstres sont contrôlés avec une IA lors de leur phase dédiée.

Une question reste ouverte cependant : si les monstres sont activés de manière automatique, pourquoi n’est-il pas possible de jouer en solo ? Je n’ai pas encore trouvé d’éléments de réponses à cette question. Il y a probablement une compétition entre chaque joueur que nous ne voyons pas à ce stade.

Warhammer TV, la chaîne YouTube de Games Workshop propose une vidéo de présentation rapide du système de jeu (en anglais).

YouTube player

On voit clairement dans cette vidéo que les monstres sont activés automatiquement, notamment via une table de contrôle spécifique à chaque classe de figurine. Un dé est lancé durant la phase des ennemis, et détermine comment l’activer.

De même, lorsque les aventuriers explorent la tour, une carte est tirée pour savoir comment faire évoluer le plateau de jeu, en ajoutant une section de jeu.

Les Héros

Quelques héros en proie avec l'Ogroid Thaumaturge

Quelques héros en proie avec l’Ogroid Thaumaturge

Le jeu comporte six héros :

  • 1 Fyreslayer Doomseeker
  • 1 Darkoath Chieftain
  • 1 Excelsior Warpriest et son Gryph-hound
  • 1 Knight-Questor
  • 1 Mistweaver Saih
  • 1 Tenebrael Shard

Les figurines sont superbes, et on notera que le barbare rappelle l’illustration de couverture du jeu original :

Le barbare du jeu original

Le barbare du jeu original

Le barbare de Silver Tower

Le barbare de Silver Tower

Premières impressions

Il est toujours difficile (et hasardeux) de donner un avis sur un jeu que l’on n’a pas testé, mais les différents éléments dévoilés par le marketing de Games Workshop permettent déjà d’esquisser une impression.

Les figurines sont comme toujours le gros point fort du jeu, et cela ne surprend pas, car c’est bien la spécialité de la firme britannique.  Cet avantage peut également être vu par les joueurs plus occasionnels comme un inconvénient car une certaine habitude est nécessaire pour pouvoir assembler les pièces, il faudra de la colle plastique et idéalement une pince coupante ainsi qu’une lime pour avoir de belles figurines à l’arrivée. Peu accessible au grand public donc, mais pour une finition de très bonne qualité.

Le prix de 125 euros va en rebuter plus d’un, ainsi que le temps nécessaire à l’assemblage des 51 figurines de la boite. Ces éléments font de Silver Tower un jeu pour les plus avertis des joueurs, et certainement pas pour les joueurs occasionnels.

Si le prix ne vous rebute pas, et que la peinture et l’assemblage de figurine vous plait, alors ce jeu peut certainement trouver une place de choix dans votre ludothèque, mais il reste une question importante : si la mécanique du jeu est entièrement automatisée, pourquoi n’est-il pas possible de jouer en solo ?

C’est pour moi la question qui me fait encore un peu hésiter, mais je ne doute pas d’avoir une réponse à cette question dans les jours qui viennent.